Je vois une population indignée Je vois des êtres au bord du gouffre Je vois des frères et soeurs à bout de souffle Je vois de près et de loin la colère s’immiscer
Quand en finirons-nous donc Avec cette haine démesurée ? Quand en finirons-nous donc Avec notre manque de responsabilité ?
Je vois des milliers et millions d’habitants pointer du doigts quelques dirigeants et leurs actes manqués... Pourrait-on même peut-être dire leurs ratés impactant l’humanité ?
Mais quand donc l’homme a-t-il remis son pouvoir à quelques personnages, quelques âmes incarnées en haut d’une pyramide pailletée... Cher frère, chère soeur, ton indignation, ta colère, ta haine, devrais-je avoir le regret de t’informer qu’elles n’ont nulle constructive conséquence, pourrais-je même t’affirmer qu’elles prouvent ton inconscience...
Il m’aura fallu un peu de temps pour oser dépasser Mes propres peurs face aux jugements et aux regards Aujourd’hui je me lance avec autant de maladresse Qu’en présente ma propre existence Dans le partage de ces quelques mots
Non cher frère, Non chère soeur Vous faites fausse route Il est trop aisé de remettre la responsabilité sur des personnes extérieures à soi Il est trop aisé de condamner quelques âmes au pouvoir De les juger pour leur incompétence, pour leur inconscience, pour leur malfaisance Cher frère, chère soeur, laisse-moi humblement te rappeler Que ce que tu vois chez autrui est le reflet De ton propre miroir, ta propre image...
Aurait-on oublié et perdu de vue l’essence-ciel Qui nous invite dans la profondeur de nos coeurs Qui nous murmurent « aide-toi et le ciel t’aidera » À quel moment cher frère, chère soeur as-tu oublié de t’aider ? À quel moment t’es-tu perdu de vue ? Au point de te négliger, au point de négliger ta vie et ton pouvoir de décision, au point de te faire croire que quelques personnages sont responsable de l’état du monde...
Cher frère, chère soeur, ne serait-ce pas trop facile De remettre entièrement dans le cartable d’autrui ton propre devoir de responsabilité De responsabilité envers toi-même De responsabilité envers la Terre Oui, je parle bien ici de cartable… car n’observons-nous pas, une gigantesque cours d’école se battre, à coup de critiques, à coup d’accusations, à coup de « c’est pas moi c’est lui »...
Où donc va le monde … qu’avons-nous donc fait ?
Cher frère, chère soeur, l’heure n’est-elle pas venue de changer ton regard L’heure n’est-elle pas venue de grandir en conscience L’heure n’est-elle pas venue d’expérimenter un peu le silence Loin de la rébellion, de la conspiration, de l’inconscience
Ces hommes tout en haut de leur pyramide Que tu accuses, que tu condamnes, que tu juges Portent aussi leur « croix », portent aussi leur plan d’incarnation, eux aussi portent leur cartable et se comportent en enfant incrédule Incrédule face à la puissance de la vie Incrédule face à la puissance de l’amour Incrédule face à leur propre puissance endormie
Cher frère, chère soeur, Je crois qu’il n’est plus l’heure de crier Je crois qu’il n’est plus l’heure de se lamenter Je crois que l’heure est venue de se responsabiliser De se regarder en face et de s’interroger Qu’ai-je donc laisser faire individuellement Pour que cette ampleur s’éveille collectivement
Cher frere, chère soeur, J’ai foi en l’amour, j’ai foi en la vie J’ai foi en une humanité nouvelle, loin du monde endormi J’ai foi en des êtres qui commencent à pardonner Pour laisser place à la douceur d’une vibration créatrice Et permettre à nos coeurs de grandir et s’ouvrir
Et si au lieu d’envoyer de la haine Nous commencions à envoyer De l’amour dans les coeurs de ces êtres Rappelons-nous, Nous sommes tous des enfants en manque d’amour Et seul l’amour peut ouvrir les consciences Seul l’amour peut éveiller un être endormi Seul l’amour peut perpétuer la vie...
Avec amour... Marine ©